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Les commentaires de Boogie_Five



  • Boogie_Five Boogie_Five 18 avril 2017 18:34

    @Sparker
    Merci, ça fait toujours plaisir.

    J’essaye de convaincre les abstentionnistes, les plus récalcitrants. La victoire est devant nous, camarade !



  • Boogie_Five Boogie_Five 18 avril 2017 18:17

    @BA

    La vidéo est consternante !

    Comme dans le film Orange Mécanique, on devrait obliger tous les obliger à regarder leurs propres mensonges pendant des heures, ligotés à un fauteuil et les yeux grands ouverts.

    Au moins, ils en auraient assez de mentir.



  • Boogie_Five Boogie_Five 29 mars 2017 20:43

    @zygzornifle

    Et bien, pas forcément ! Car en proportion le nombre de radicaux qui ne font pas d’attentats est beaucoup plus élevé que le nombre de ceux qui en font. La plupart des radicaux n’agissent pas, en fait. Ils sont juste plus fervents et prosélytes. D’une certaine manière, la modération n’existe pas vraiment en religion : on croit ou on ne croit pas. La philosophie des religions monotheistes est duale et ne laisse pas beaucoup de place à la nuance.



  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 21:25

    @Le421

    Tout à fait ça ! La droite domine presque partout en réalité. Il n’y a qu’une seule idéologie qui est vraiment diffusée. Vive le retour de l’ORTF ! Vive la 5ème République ! 


  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 21:18

    @ZenZoe

    Classique. La morale et la politique ne font pas bon ménage. Mais il ne faut pas exagérer. 

    Ces femmes et ces femmes politiques ne sont pas grand-chose en réalité, toute une logistique tourne autour d’eux et nombre de militants les entourent, ils ne sont que des visages avec des noms qui représentent une période donnée. En prenant compte le caractère social du milieu politique, la notion de catégorie sociale ou de classe sociale apparaît, et si on dit que ces hommes politiques n’ont aucune morale, est-ce que cela revient à dire que toute l’organisation sociale qui les a portés au pouvoir n’a aucune morale ? 

    Si oui, alors à ce moment, il y a plusieurs stratégies : lutte des classes, désobéissance civile, sécession ou rébellion, fuite ou exil. 

    Si la politique est dépourvue de morale, alors on ne peut pas y répondre avec une autre forme de morale. Ce qu’il serait souhaitable en fait, c’est que les politiciens ne cherchent plus à faire de la morale pour se faire élire et se présentent tels qu’ils sont. Parce qu’au contraire, les politiciens sont trop attachés à la morale parce qu’en jouant avec l’émotion ça donne des résultats facile. 

    Ce qui est plus grave aujourd’hui, ce n’est donc pas que les politiciens manquent de morale, mais qu’ils manquent cruellement de dignité. Et ça, c’est pitoyable. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 21:02

    @JBL1960

    Salut la gueuze, 

    Ces billets explosent comme des cuves, ce n’est plus de la bière mais de l’acide chlorhydrique ! 

    En plus très bien écrit, agréable à lire, et avec style. 

    Sinon, tout ça donne le vertige : l’Etat VRP à la sauce américaine, les liquidations mises en pack avec stock-options et retraites chapeau, ce n’est plus du menu XL, c’est la curée généralisée...








  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 20:45

    @Le421

    Bonjour 

    Je vous dirais ce que j’ai déjà dit à un de nos collègues : Oui, vous savez que Hollande est à droite parce que vous êtes informés. Mais beaucoup ne le savent pas ou en doutent, tout en déplorant les résultats de sa politique. C’est pour ceux-là qu’il est nécessaire d’expliquer, avant qu’ils votent pour la droite ou s’abstiennent. C’est aussi à cause de la démobilisation qu’on se retrouve avec des responsables qui prennent des libertés avec ce que la gauche a toujours défendu dans son histoire. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 20:39

    @Clofab

    Je n’accuse pas les électeurs du FN de quoi que ce soit, à part que les autres partis s’en servent comme caution pour se faire élire entre eux.

    Je fais la morale à la gauche, pas au FN. Les électeurs frontistes font ce qu’ils veulent, ce n’est pas vraiment ma « famille » politique. 

    Ceci dit, le FN remet en cause l’organisation autour de la France, mais ne propose pas vraiment de réformer l’intérieur de la France, si ce n’est reprendre les solutions du passé pour préparer le futur. A voir...


  • Boogie_Five Boogie_Five 3 février 2016 20:33

    @eric

    Salut 

    Oui, c’est vrai, mon article est un peu long, j’aurais pu couper au moins deux ou trois paragraphes. 

    Mais non, je ne trouve pas ça inutile, car vous, évidemment, vous êtes assez informé sur la question mais beaucoup sont persuadés que Hollande représente la gauche, notamment ceux qui votent plutôt à droite...

    En plus de cela, j’ai voulu montrer aussi que le régime présidentiel actuel favorise la droitisation. Mitterrand avait gagné parce qu’il se présentait comme le candidat anti-gaulliste, et ainsi les déçus de la politique gaullienne, tels que les français rapatriés d’Algérie, ont longtemps soutenu sa cause. Comme il n’a pas changé les institutions en ce sens, la gauche s’est retrouvé enfermée dans la question présidentielle. 

    Vous questionnez : « Dès lors, la question n’est pas de savoir si Holande est ou on un homme de droite comme les autres, mais effectivement d’interroger la lucidité des « gauches » au sens générique ». 

    Bien sûr, c’était bien le but. 



  • Boogie_Five Boogie_Five 22 septembre 2015 11:28

    @Ruut

    C’est marrant que tu dises cela, j’y pense de plus en plus à l’expatriation. Parce que si je ne trouve pas dans la logistique, ma vie n’a plus vraiment d’issue en France. Et puis il y a vraiment quelque chose d’inquiétant dans ce pays : 
    - L’augmentation forte du chômage depuis dix ans
    - La montée du Front National, accompagné d’un mouvement social anti-moderne important dans toutes les couches sociales, et xénophobe dans ses marges.
    - La conservation à tout prix d’un système social hérité des Trente Glorieuses

    Ces trois dynamiques s’alimentent les unes les autres et bloquent les acteurs économiques et politiques, qui n’osent plus agir en raison d’une imprévisibilité à moyen et long terme. 

    Pour l’expatriation, je veux bien, mais il y a quelques conditions à remplir. D’abord, l’apprentissage d’une langue, ce qui prendra un certain temps. Puis il me faut un peu d’argent avant de partir, et ensuite faire des contacts dans le pays d’accueil. 

    J’aimerais bien éviter les grosses boîtes, mais dans la logistique les boulots à la fois les plus nombreux et les plus intéressants se trouvent dans les grandes entreprises, ou les grosses PME. Pour travailler dans l’artisanat, il faudrait que je me forme à un métier, du style « luthier » ou « boulanger ». Or là-dessus je n’ai pas vraiment réfléchi et je n’ai pas d’idée précise. 

    En tout cas, si je me retrouve encore bloqué en fin d’année, je vais penser très sérieusement à l’expatriation, et peu importe le métier que je ferais, car même si je ne l’aime pas et je n’ai pas de perspectives d’évolution professionnelle, au moins je découvrirai une autre culture et une autre langue. J’avoue que la culture et société françaises, qui ont bien décliné dans un chauvinisme communautariste inégalitaire, me déçoivent de jour en jour. 




  • Boogie_Five Boogie_Five 21 septembre 2015 19:06

    @Christian Deschamps

    C’est sûr que le prochain qui me fait ça prendra pour les autres, j’hésiterai pas à le traiter d’imbécile. C’est des gens faut leur faire comprendre que tout n’est pas permis sous prétexte qu’on donne du travail. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 21 septembre 2015 19:00

    @gogoRat

    Pas mal la phrase de Russel, ça correspond bien à notre époque : le recrutement des idiots permet de faire taire toutes les critiques. 

    Heureusement, il reste plein de gens intelligents ! 


  • Boogie_Five Boogie_Five 21 septembre 2015 18:57

    @leypanou

    Je savais pas pour l’informatique, c’est désolant de voir que ces pratiques s’étendent dans tous les secteurs. 

    Bon courage l’ami ! 


  • Boogie_Five Boogie_Five 21 septembre 2015 18:56

    @Rascar-Capac


    « plutôt mettre autre chose à la place. »

    réponse : oui, mais carrément, si c’est possible...

    deuxième réponse : ben, non, banane, faudrait trois guerres mondiales pour changer tout ça...


  • Boogie_Five Boogie_Five 17 septembre 2015 15:40

    @Jason


    Je ne comprends pas vraiment ta position. Je n’ai pas cherché à être exhaustif, dans le titre y’a marqué « confusion idéologique française » et à la fin je préviens bien qu’il s’agit de l’histoire de l’Occident. Mais étant donné la mondialisation, qui a suivi effectivement la colonisation, la modernité au sens historique concerne beaucoup de pays. On peut nier et décréter la fin de l’histoire occidentale, et à vrai dire, je m’en fous. Mais me fait pas passer pour un réac occidentaliste, ce n’est pas moi qui suis à l’origine de tout cela. Ce n’est pas moi qui ait créer ce monde. J’essaye de le décrire et de voir justement comment pourrait-on en sortir socialement et collectivement, pas en fuyant en disant : ouais, mais la modernité ça n’existe pas et c’est un truc de facho. C’est un peu facile. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 17 septembre 2015 15:07

    @Jason

    Non, mais je propose juste un modèle d’interprétation, qui peut être largement modifié ou adapté y’a pas de problèmes. Et de plus j’ai parlé en deuxième partie des problèmes de « décalages » selon le degré de modernité. Et j’y applique un critère géographique, ou géo-historique. 

    1789 est juste un commencement, tout n’est pas parfait dès le début, et dans ma périodisation, l’histoire révolutionnaire (qui commence plutôt en 1783) s’étend jusqu’en 1789. Il faut lire jusqu’au bout de l’article pour voir les conclusions que j’apporte par rapport à la problématique. 

    Après, plus précisément, la loi Le Chapelier, si elle est évidemment critiquable, elle reste révolutionnaire dans le sens où elle modifie complètement les rapports sociaux dans le monde du travail. D’un côté, elle paraît rétrograde par rapport à la suite : c’est parce qu’il y a les autorisations du droit de grève et des syndicats dans les années 1880 qu’il est possible de juger a posteriori que c’est un recul, et là on sort de l’histoire et on entre dans la politique. D’un point de vue politique je suis d’accord avec toi, mais pas d’un point de vue historique. Pourquoi ? 

    Parce que les guildes et les corporations étaient sur le même plan que les privilèges seigneuriaux, c’étaient des institutions d’Ancien Régime et le nouveau régime politique avait pour but d’imposer une citoyenneté égale pour tous et en même temps directement en lien avec l’Etat-nation, sans corps intermédiaires qui bloquent l’application des lois. Alors là, où le reproche peut leur être fait, c’est qu’ils auraient dû chercher à créer de nouvelles institutions pour créer de nouvelles associations pour les travailleurs, compatibles avec le nouveau régime. Cela a finalement été à la fin du 19ème siècle, parce que les républicains n’ont pas eu le temps de tout réformer : ils sont resté à peine 10 ans au pouvoir et les monarchies sont revenues jusqu’en 1870, voilà pourquoi la loi Le Chapelier est si scandaleuse. Pour réformer la société il ne suffit de commencer et de se débarrasser d’un problème en se disant que les choses vont s’organiser d’elles-mêmes. Et les révolutionnaires de 1789 ont été balayés du pouvoir à partir du moment où les autres ont bien vu qu’ils avaient d’énormes difficultés à réformer la société. 

    Après on peut qualifier la période d’après 1795 de réaction (thermidorienne), puis de véritable recul avec les monarchies napoléonienne et bourbonne, cependant certains acquis de la Révolution ne sont pas remis en cause. La modernisation sociale n’est pas comme la modernisation technique, la liberté pour créer un nouveau modèle est beaucoup plus restreinte, parce qu’elle exige une prise en compte des intérêts immédiats. Les révolutionnaires, très inspirés par des idéaux des Lumières, ont fait la douloureuse expérience (ce qui fait qu’elle doit être absolument prise en compte dans les analyses historiques) que l’application d’un nouveau modèle qui change toute la société est impossible sans éradiquer toutes les anciennes institutions. Ce que dit à propos de l’interdiction des corporations peut être dit sur l’Eglise, dont les biens ont été nationalisés et les prêtres astreints à une assermentation. Pourquoi ceux-là auraient-ils moins le droit d’être défendus que les autres, même si en majorité ils n’étaient pas favorables au nouveau régime ? 

    La Révolution a justement coupé la modernité en deux, entre ceux qui veulent une modernisation sociale plus poussée et ceux qui eux veulent le moins possible, voir revenir à l’Ancien régime. Les révolutionnaires sont des êtres humains comme tout le monde, ils ont droit à l’erreur, et il serait d’enterrer le bébé avec l’eau du bain, en se disant que ce n’était qu’au fond tous des bourgeois réacs qui ne pensaient qu’à se maintenir au pouvoir et à instrumentaliser le mouvement révolutionnaire pour parvenir à ses fins. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 17 septembre 2015 13:45

    @C BARRATIER

    Merci de me transmettre ton énergie, ça réconforte toujours de voir que nous sommes pas isolés, que d’autres croient à la progression des idées, pour la paix civique et un développement plus harmonieux. Quand j’entends ce que disent certains responsables politiques à propos des réfugiés syriens, je n’arrive même pas à croire que tels propos peuvent encore sortir sur la place publique. Des propos ouvertement racistes, comme si de rien n’était, comme si la Constitution n’existait pour ces gens qui se disent « assermentés » à la République. J’ai ressenti de la honte, et même plus que cela, de la peur. 

    La réaction l’emporte pour le moment, mais elle est beaucoup nourrie par l’angoisse, qui se répand comme du sang dans les mentalités. La réaction est devenue irrationnelle et donc imprévisible, c’est ça le plus grand danger. 

    Dans ces moments troubles, Il faut se blinder de certitudes et rester droit, rester ferme dans ses convictions tout en restant dans une certaine prudence, afin d’organiser la résistance. Nous ne sommes pas perdus au milieu de la crise, nous sommes ce que les autres devraient être, des libres-penseurs qui réfléchissent un peu plus que des animaux. 


  • Boogie_Five Boogie_Five 16 septembre 2015 20:44

    @Jason

    Bien joué, tu as pris les deux phrases qui expriment à la fois mes doutes et mes convictions, mes questions sur ce découpage fait par l’historiographie. Ma question est : pourquoi, après 1789, on sort de l’époque moderne ? Et étant entendu que la modernité, c’est l’innovation, au sens commun, et d’autre part que la modernité continue, en fait, où se trouve la différence ? 

    Dans le régime politique établi par la Révolution, c’est à dire une autre organisation sociale qui abolit les anciennes institutions, ce qui est plutôt social. De là, j’en ai déduit que la modernité historique (de l’époque moderne en tant que tel), renvoie à un sens particulier de la modernité, de l’ordre de la découverte, de l’exploration, ou de la technique. Voilà pourquoi je postule que la modernité est plutôt technique avant 1789, plutôt sociale ensuite, même si la modernisation technique continue. 

    Alors, après, tu critiques le concept de modernité, et surtout sur son versant social en disant que « pour la politique ? Ce ne sont plus souvent que des opportunismes et des hasards. » Je viendrais ensuite sur le chaos. 

    Si la politique est faite de hasards, il n’y aurait pas besoin de lois et d’institutions, notamment pour exercer les contraintes afin de les faire respecter. On peut réfuter le caractère légal du dispositif gouvernemental, mais en tout cas il plus difficile de nier le caractère organisé des systèmes politiques, basés sur l’Etat de droit. Ensuite, si tu parles de la décision politique, le hasard y a plus une plus grande part. Mais la décision n’est pas le seul domaine de la politique : il y aussi la délibération, le vote, les campagnes politiques, les pouvoirs d’influence, etc. Sur la décision, tout dépend si tu considères qu’elle est individuelle ou collective. Généralement, elle est plutôt collective, même pour certains dictateurs. 

    Pour le chaos, c’est un peu pareil. Autant le chaos est aléatoire, autant il apparaît organisé. J’irai encore plus loin : le vrai chaos est celui qui n’a pas l’air d’être chaotique, c’est-à-dire qu’il est harmonieux, très lent dans son évolution, et les phases d’explosion, comme pendant les guerres entre les hommes, sont celles les phases chaotiques qui sont les plus organisées, les plus rapides. 

    Les scientifiques (du domaine physique principalement) ne sont pas au-dessus de tout soupçon, ils construisent aussi une idéologie qui leur bien particulière et ne sont pas en dehors de la subjectivité humaine - « l’homme est la mesure de toute chose », disait Eratosthène. Leurs calculs sont parfaits tant qu’un nouvel instrument ou qu’une autre manière d’aborder le problème ne les remettent pas en cause. Et dans ces moments, il peut avoir beaucoup de hasards et d’opportunismes : quel scientifique n’a pas copié le travail du grand maître ? 

    C’est bien d’être sceptique, c’est même une attitude essentielle pour le philosophe, et même pour le scientifique. Mais du doute à la négation de tout, la frontière est parfois très mince. Tu ne crois pas à l’évolution historique, alors tu amènes le chaos, mais si c’était vraiment le cas, personne ne se souviendrait de rien, nous ne pourrions même écrire ni parler, l’action humaine serait inutile à tout égard, nous serions des planctons qui attendent d’être transportés par la marée. 

    Encore plus nazes que des krills, c’est comme ça que tu nous vois ?




  • Boogie_Five Boogie_Five 16 septembre 2015 15:55

    @Sarah

    Bon, ok : 1-1 

    Oui, ils ont amené toute leur science et ont largement contribué à l’éveil intellectuel européen. Que serait l’Europe sans Venise, Gênes et Naples ? 

    Ce serait un tout autre monde....


  • Boogie_Five Boogie_Five 16 septembre 2015 15:23

    @Sarah

    Oui, c’est vrai, j’ai hésite avec 1945, date souvent retenue pour marquer le passage au monde actuel. Mais il y a certaines continuités qui font que j’ai préféré repousser ce passage jusqu’en 1989 (j’ai hésité avec les années 60-70 pour les décolonisations et les mouvements contestataires avant et après 1968) 

    Mais en en fait je trouvais que ce qui rassemblait le plus les différents moments de cette période était le processus contradictoire révolution/contre-révolution, commencé en 1789. Comme le régime soviétique a toujours été révolutionnaire (même si la révision de Brejnev parlait de « socialisme avancé » dans les années 1970), l’URSS restait leader de la révolution, de la pensée révolutionnaire et en cela était vraiment l"héritière de la France dans cette représentation. J’ai donc préféré retenir la date de 1989, chute du mur de Berlin, pour le passage au monde actuel. 

    Quant à l’islam, nous verrons bien si ils vont changer le cours du monde. En ce qui me concerne j’ai des gros doutes, parce que je pense que les sociétés arabo-musulmanes vont connaître aussi un large mouvement de sécularisation, même si la politique exploite encore l’histoire islamique pour renforcer leur légitimité populaire.