@C BARRATIER
Waow, vous faites fort ! Quelle morgue. Quelle assurance dans l’erreur.
Il suffit de suivre le premier lien et vous avez les infos. Vous auriez aussi pu me le demander avant d’affirmer une très grosse sottise.Suivez les liens, tout y est...
Ecole primaire de Lully, école primaire de Carl-Vogt. Vous voulez le plan ou vous saurez trouver par vous-même ?
Bon, on ne peut pas gagner à tous les coups, BARRATIER en majuscules.
Mais imaginer que j’aie pu inventer de fausses citations en dit long sur vous.
@Matlemat
L’article dont je cite le lien juste au-dessus étudie les cycle solaires longs. Je ne sais pas encore ce que cela signifie mais il semble que l’on soit en fin d’un cycle long intense et que dans la prochaine décade il y aurait un amoindrissement des ondes qui fondent leur calcul, amoindrissement comme lors du petit âge glaciaire.
À creuser.
@nanobis
C’est vrai.
J’ai justement un lien vers un article intéressant sur le grand cycle solaire de 320-400 ans. C’est un peu technique par moments mais cela vaut le détour. J’en ferai peut-être une note, du moins au niveau de ma petite compétence. On peut tirer l’essentiel sans être matheux.
@Matlemat
La question vaut d’être posée. Le Sahara fut vert pendant des millénaires, et un changement de régime des moussons l’a asséché en écartant les pluies. Et cela semble être un cycle.
@Fergus
Bonjour Fergus,
Je ne connais pas Oslo, j’ai regardé Google Maps et en effet, la quantité de verdure est impressionnante. Vu d’en haut on dirait que la ville est remplie de petits jardins.
@Iris
Cela fait partie des possibilités. C’est hélas la seule envisagée officiellement. Nous regardons les choses avec une loupe. C’est vraiment l’effet loupe, et ce n’est pas une bonne chose pour prendre des décisions à long terme et raisonnables, Nous manquons de recul.
@Croa
On peut s’inscrire gratuitement et on a accès à pas mal de documents. Mais j’ai trouvé un autre lien, direct semble-t-il :
Emmanuel Garnier est un chercheur du CNRS. Il continue l’oeuvre de Le Roy Ladurie sur l’histoire du climat.
En 2018 il publie un article sous le titre de : « Le changement climatique entraîne-t-il plus de catastrophes ? »
Risques n° 115 / Septembre 2018.
Par exemple en ce qui concerne les submersions par tempêtes, conne Xinthia :
« Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les cinquante dernières années n’ont pas connu de recrudescence de ce type d’événements extrêmes. Le siècle le plus catastrophique fut le XVIIIe siècle avec neuf submersions alors que le XXe siècle n’en totalise que cinq. »
« Ville martyre (29 décès) par excellence de la catastrophe Xynthia, la commune de La Faute-sur-Mer fut inondée à douze reprises entre 1700 et 2010, avec une accélération de ces extrêmes entre les années 1920 et 1940. »
Pour les sécheresses :
« Les reconstructions historiques de sécheresses effectuées dans le cadre du projet européen Drought R&SPI furent tout autant déroutantes (11). Contre toute attente, la consultation des archives confirmait simultanément la permanence historique des sécheresses et l’absence de tendance sous l’effet du changement climatique contemporain. »
« Mieux que cela, les époques les plus touchées par ce phénomène se situaient très massivement durant le Petit Âge glaciaire (plus de 70 % du total). Ainsi, si les sécheresses de 1959, 1976 et 2006 furent bien des épisodes d’une sévérité exceptionnelle, elles ne constituèrent pas pour autant un signal climatique (voir figure 2). »
@Fergus
On sous-estime aussi la part de l’ensoleillement. Dans plusieurs régions d’Europe il a augmenté de 10 à 25%. C’est considérable. J’ignore encore pourquoi il y a moins de nuages, donc moins d’eau et plus de rayons solaires. Dans le Sahara j’ai vu pleuvoir mais la pluie n’atteignait pas le sol, l’air était trop chaud et habituellement sec. Nous en sommes loin.
Eur@Fergus
Calamité ? Désolé Fergus mais on n’en sait rien. Ce sont des projections faites dans un esprit très sélectif, on cherche la calamité. Mais de nombreuses parties du monde vivent déjà dans ce qui serait pour nous une catastrophe, et les gens n’en mourraient pas ?
La hausse des océans et les sécheresses seraient les principales de ces calamités. Pour les océans, ce sera dans très longtemps, si cela vient. Pour les sécheresses, personne ne commande au vent et aux nuages. La chaleur accélère l’évapotranspiration mais elle n’explique pas l’absence de pluies sur des temps prolongés, surtout pas en France, pays exposé en plein courant zonal. Le Sahara vert est redevenu un désert quand, semble-t-il, la mousson a changé de direction.
Alors pourquoi les vents ont-ils changé sur l’Europe. La question est ouverte.
Pouvez-vous quantifier la part des activités humaines (pas seulement le CO2 mais les ilots de chaleurs cumulés, l’agriculture intensive, etc) par rapport aux variations naturelles (elles sont assez nombreuses) ? Très difficile.
Par contre je me demande ce que diront les historiens de l’an 2124, quand ils analyseront la fuite en avant peu réfléchie de masse entières, comme les enfants de Hamelin, causée par la peur que vous relayez. La peur nous soumet. À qui ?
Je ne suis pas complotiste mais j’ai de bonnes et saines raisons de douter tant que je n’ai pas reconnu une chose par moi-même.
@hommelibre
Oups erreur :
« ... de cet état fictivement statique » (paragraphe 2)
es sdu pq@Eric F
Vous avez raison pour la carte. Je l’ai choisie très simple pour illustrer l’ossature de la chose plutôt que ses détails. Je voulais une représentation rapide et évidente des gradients par rapport aux latitudes.
Ensuite il y a les mises en mouvement de cet été fictivement statique. Les hautes températures que nous connaissons fréquemment sont associées, au moins en Europe de l’ouest, aux vents du sud-sud-ouest. D’après mes recherches les vents dominaient du nord-est il y a 4 ou 5 décennies. Donc l’air chaud des tropiques ne montait pas si haut. Il faudrait encore des recherches plus pointues mais la piste me paraît sérieuse.
Pourquoi la circulation aérienne a-t-elle changé ? Je creuse. Réchauffement ? Si oui, comment l’expliquer ? Car si le fond de l’atmosphère a pris environ un degré en plus d’un siècle, cela n’explique pas les poussées chaudes qui sont un peu le pendant des bulles froides du passé.
Les glaciers reculent, oui, et je ne fais pas de déni. Ils ont déjà reculé autant ou plus il y a environ 6000 ans. Une étude sur le Tyroll l’a mis en évidence.
Les sécheresse, oui, depuis deux ans en particulier elles sont sévères. Mais là aussi le passé en est rempli.
La question alors : est-ce plus fréquent ? Et plus dangereux ? On manque de recul, entre les cycles (courts et longs), l’ONA, le rôle du volcanisme sous-marin, les mécanismes de rétroactions sous-estimés ou mal connus.
Je pense qu’il reste beaucoup de questions.
@SilentArrow
Il faudrait du sable bleu, turquoise.
@L’apostilleur
Si j’ai bien compris ils replantent les coraux les plus propices, dans des conditions repensées. À terme certains coraux pourraient, peut-être, s’adapter à des eaux plus chaudes.
C’est ce que d’autres tentent en Australie en faisant s’adapter les algues aux eaux chaudes.
Ils font sous l’eau ce que les paysans font sur la terre ferme : améliorer un peu la nature.
@L’apostilleur
Merci pource lien. Votre blog est intéressant.
En tapant coraux seychelles j’ai trouvé plusieurs sites qui exposent les actions de réparation des champs de coraux, avec un certain succès. Dont celui-ci :
https://reefresilience.org/fr/case-studies/seychelles-coral-restoration/
@LeMerou
Merci pour cet intéressant développement. On peut estimer que le plastique est une simplification (moins de poids), du moins pour certains produits. Ceux de grande consommation, mais pas seulement, car certaines consommations de niche comme en médecine sont une réelle simplification dans le matériel ou les techniques.
Je vous rejoins : la responsabilité du consommateur, le manque d’une culture de l’anticipation, sont bien dans le collimateur, en premier lieu, car si le traitement des déchets était inclu dans notre philosophie et dans nos gestes quotidiens (cela avance quand-même) la question ne se poserait peut-être pas.
Mon propos vise en particulier la communication sur le thème de l’environnement, dont le catastrophisme brouille les pistes.
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