Les astrologues ont disparu de nos
campagnes électorales.
Que de mots pour nourrir ici encore
un peu plus la dyalise médiatique dont la maintenance et l’alimentation sont
assurées par nos chaînes d’info et l’argent de nos milliardaires de la
mondialisation qui se sont dévoués pour s’approprier l’essentiel des moyens de
la liberté d’expression et de
fabrication de l’opinion publique en nous
proposant chaque jour des raisons de nous diviser afin de nous éviter la
tentation de prendre en main la construction d’une démocratie fonctionnelle, équitable et responsable.
Avec plus ou moins d’efficacité car chacun sait qu’avec l’accoutumance les
meilleurs transfusions finissent par perdre de leur efficacité. Attal s’agite
et nous paie de mots creux et opportunistes en devant sans cesse trouver un
nouveau superlatif pour tenter de se
faire entendre en faisant mine d’être en colère et en engueulant tout le monde.
Pendant que plus pragmatique le dévoué Jérôme Fourquet selon ses bonnes
vieilles habitudes passe à la vitesse supérieure en arpentant tous les plateaux
de la désinformation, service public compris bien sûr et saturant tous les
micros. Après avoir avec ses confrères posé les questions qui nous menaient aux
réponses de leurs commanditaires, il nous explique maintenant, se réclamant de
ses constats qu’il dit plus fiables qu’un horoscope, après nous avoir révélé pour
qui nous allons voter, pourquoi et comment nous ne pouvons pas faire autrement.
Nous comprenons maintenant pourquoi les astrologues ont disparu de nos
campagnes électorales.