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Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
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Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 13 février 2007 16:28

    Monsieur Poutine ne se conjugue pas au féminin. Vilaine coquille : nous devrions lire dans ma dernière intervention que Poutine s’est attaqué à l’ensemble de la stratégie d’intervention des américains dans le monde.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 13 février 2007 15:45

    Quels que soient les vertus ou les défauts que l’on peut adresser à Poutine, son discours a surpris. Il aura - je crois - des effets positifs sur les américains même. Il y a longtemps que Georges W Bush n’avait pas été pris à partie aussi durement sur la scène internationale. De Villepin avait essayé, il y a quelques jours, de tancer les américains sur la question de l’Irak. Qui aurait pu aller aussi loin que Poutine en débordant le cadre de l’Irak ? Poutine s’est attaquée à l’ensemble de la stratégie d’intervention des américains dans le monde. Ce n’est pas rien. Ce que je retiens de cette situation est le fait que le dialogue se fera désormais à deux ou à trois (si la Vieille Europe veut bien jouer son rôle) et que les américains feront face à un salutaire contrepoids, indispensable à l’équilibre du monde. Est-ce rêver ? Je préfère le rêve aux désillusions. Et pour une fois, les américains ne peuvent y voir un casus belli qu’ils ont tendance à brandir un peu trop rapidement.

    Pierre R.



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 12 février 2007 15:48

    Je vous proposerai trois commentaires sur cette manie qu’a monsieur Poutine de souffler le chaud et le froid :

    1) Robert Gates n’a pas souhaité, le lendemain de l’allocution de Vladimir Poutine, ajouter à la joute verbale du président russe. « Une Guerre froide nous a largement suffi », a ironisé le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, en réponse à Vladimir Poutine. Monsieur Gates a poursuivi en déclarant que les propos de M. Poutine lui ont - par nostalgie - presque fait regretter la Guerre froide. « Presque », a-t-il dit. M. Gates s’est présenté comme un diplômé en histoire russe et soviétique, ayant dirigé la CIA et siégé sous quatre présidents différents au Conseil national de sécurité des États-Unis.

    2) Le président russe Vladimir Poutine est revenu à la charge sur la chaîne qatarie Al Jazira, estimant que l’intervention américaine avait fait plus de mal à l’Irak que Saddam Hussein. Le président russe rappelle que le dictateur déchu a été pendu le 30 décembre pour l’exécution de 148 villageois chiites. M. Poutine a souligné que « pendant les combats en Irak plus de 3000 Américains ont été tués et (que) les victimes civiles en Irak sont estimées à des centaines de milliers ». « Est-ce le droit international qui garantit la sécurité ou des solutions unilatérales qui peuvent être imposées sans être basées sur des conventions internationales ? », s’est interrogé M. Poutine en appelant une nouvelle fois les États-Unis à établir un délai pour le retrait des troupes.

    3) Joseph Lieberman, sénateur indépendant du Connecticut, a aussi perçu le discours de Vladimir Poutine comme « provocateur » et « marqué par une rhétorique qui rappelle celle de la guerre froide ». Ce qu’a réfuté un porte-parole de Poutine : « Il ne s’agit pas de provocation, c’est une simple invitation à réfléchir ». Mais les sénateurs McCain et Lieberman ne sont pas les seuls à croire que Poutine joue de la provocation, comme le rapporte la correspondante de Libération à Moscou, Lorraine Millot : « l’assurance retrouvée de la Russie lui joue un mauvais tour, observe aussi Mikhaïl Zygar, journaliste au quotidien Kommersant. Cette nouvelle assurance conduit la Russie à agir plus brutalement, sans s’inquiéter de l’opinion de ses voisins et de la communauté internationale ». Au-delà des grands trémolos sur le retour de la Russie dans le monde, à ce jour, le principal résultat de la diplomatie poutinienne est d’avoir achevé de saper ses liens avec l’ « étranger proche », les quatorze autres pays issus de l’Union soviétique, qui supportent de plus en plus mal l’arrogance retrouvée de Moscou. « Avec la Géorgie, l’Ukraine ou la Biélorussie, on s’y est pris à la hache », constate le professeur Gueorgui Mirski, rappelant les nombreuses « fautes » commises ces dernières années à l’égard de ces pays. « Sans doute la diplomatie russe, et ses critiques sur le fond tout à fait justifiées, d’ailleurs à l’égard des États-Unis, serait-elle prise aujourd’hui plus au sérieux si elle n’avait pas commencé par créer un vrai cordon de suspicion tout autour d’elle ». [...] « La Russie souffre d’un complexe de la guérison », analyse Fiodor Loukianov, rédacteur en chef de la revue Russia in Global Affairs. « La Russie s’est remise de son humiliation des années 90. Maintenant qu’elle va mieux, elle s’empresse de le dire au monde entier ».

    Il convenait je crois de remettre dans leur contexte les déclarations des dernières heures de Vladimir Poutine qui ont été reçues plutôt froidement tant en Russie qu’à l’extérieur.

    Dans la « démocratie » à la Poutine, estime le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’humeur batailleuse est presque aussi courante que le souci de coopération. Le pétrole lui a redonné de l’assurance, tout comme le fait de savoir que les États-Unis et ses alliés européens veulent avoir la Russie à leurs côtés dans la résolution des conflits. C’est cette faiblesse relative des États-Unis que Poutine entend pouvoir utiliser.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 11 février 2007 21:13

    Merci d’avoir porté ce texte à notre attention.

    Au risque de me répéter, l’Afrique doit résolument éviter les erreurs de son passé et contrôler ses ressources humaines, matérielles et financières et ne pas se livrer pieds et mains liés à la première puissance qui se présente à sa porte. Encore une fois, l’Afrique doit savoir puiser ce qu’il y a de positif pour son avancement propre et délaisser ce qui peut constituer une entrave à son développement. Si elle pouvait également se débarrasser de ses dictatures familiales qui la rongent de l’intérieur, cela serait encore mieux. Pour cela, il est impératif que des pays comme la France cessent d’enrichir ces dictatures et regardent agir la Chine pour saisir ce qu’il y a de bon et rejeter ce qu’il y a de mauvais. Raisonnement manichéen ? Peut-être.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 10 février 2007 21:22

    Je vous remercie. Tout le plaisir fut pleinement partagé. A un prochain forum où nous pourrons à nouveau confronter amicalement nos idées.

    Pierre R.

    Montréal (Québec)

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