• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Pierre R. Chantelois

Pierre R. Chantelois

Après avoir oeuvré une dizaine d’années dans le secteur privé des communications (radio-télévision), je me suis orienté vers le secteur de la Fonction publique du Canada et du Québec du 1970 à 2005. J’ai occupé des fonctions de conseil, de gestion et d’analyste. Je me suis particulièrement intéressé à la télédiffusion des débats parlementaires, aux services en ligne gouvernementaux et aux communications stratégiques gouvernementales. J’ai touché au domaine des relations internationales et du développement international au sein du gouvernement du Canada et auprès d’une importante université francophone du Québec. J’ai oeuvré enfin auprès d’une société internationale d’informatique à titre d’analyste-conseil avant de prendre ma retraite en 2006.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/01/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 111 1341 6953
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 8 3 5
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 16 octobre 2010 05:50

    L’enfoiré


    J’étais craintif à l’idée de lire cet article. Comme vous l’avez si bien indiqué, les statistiques canadiennes sont alarmantes. Oui il y a toujours une crainte face à cette terrible maladie. Un de nos grands cinéastes, Claude Jutras, n’a pu résister à l’idée de s’enfoncer dans cet abîme de douleurs. Il a prématurément mis fin à ses jours. Je considère toujours que cette capacité d’écrire et de penser est toujours un privilège dont il ne faut point abuser. L’inactivité du cerveau qui s’installerait par manque d’exercice ? C’est la question que je me pose fréquemment. Par votre détour quelque peu humoristique, vous avez su rendre agréable, plutôt que craintive, cette lecture smiley


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 15 octobre 2010 13:44

    En toute franchise, Alain, êtes-vous crédible ?

    Aujourd’hui même se réunit à Pékin le plénum du Parti communiste chinois (17e Comité central du Parti communiste) qui doit prendre des décisions sur ses dirigeants et son orientation. Entre temps, vingt-trois anciens responsables du Parti communiste et de médias chinois, signataires d’une lettre ouverte au gouvernement chinois, lui demandant de lever les restrictions qui pèsent sur le contenu des livres et des médias d’information : « Les citoyens chinois ont le droit de connaître les côtés sombres du parti au pouvoir  ». Parmi ces derniers, figurent Li Rui, ancien secrétaire personnel de Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, et Hu Jiwei, un ex-rédacteur en chef du Quotidien du peuple, l’organe de presse officiel du PCC.

    « The truth can’t be blocked ; now the letter has spread », a déclaré Xin Ziling, un des signataires de cette lettre ouverte qui a été rapidement censurée par les autorités chinoises mais qui peut être lue ici. Comme l’indique à nouveau Xin Ziling au quotidien The Guardian : « There are people [in the leadership] who object to the idea of reforms, and their power is not small, but they are not big enough to control the whole society and such a big country ».

    Et les signataires dénoncent, entre autre censure, la décision des « mains noires invisibles » de museler la presse et d’avoir censuré une allocution du Premier ministre, Wen Jiabao, qui appelait à une plus grande ouverture politique. Selon toujours ces mêmes signataires : « Lors de la fondation de notre nation en 1949, notre peuple a crié sa joie d’avoir été libéré, sa joie de pouvoir être son propre maître. Mais maintenant, 61 ans après la proclamation de notre République et après 30 ans d’ouverture et de réformes, nous n’avons toujours pas atteint le niveau de liberté d’expression et de la presse qui était celui de Hong Kong sous l’emprise coloniale ».

    Pourquoi ne soulignez-vous pas, vous qui habitez la Chine, que la réforme politique, souhaitée par Wen Jiabao, pourrait figurer à l’ordre du jour après son discours de Shenzhen appelant, encore une fois, à une plus grande ouverture politique ? Pourquoi ne soulignez-vous pas que les appels à la réforme politique sont devenus encore plus pressants depuis que le dissident Liu Xiaobo - actuellement incarcéré - a reçu le prix Nobel la semaine passée ? Pourquoi ne soulignez-vous pas que plusieurs Chinois déplorent le fait que Hu Jintao a failli à ses promesses de faire évoluer la Chine vers une politique plus libérale ?

    Pourquoi omettez-vous de dire qu’aujourd’hui même a été publiée une autre lettre signée cette fois par plus de 100 chercheurs, militants et avocats chinois, demandant la démocratie dans le pays ainsi que la libération de Liu Xiaobo et tous les autres prisonniers politiques, selon l’AFP ?

    Que dit cette dernière lettre : Nous appelons les autorités chinoises à adopter une attitude raisonnable face à l’attribution du Prix à Liu Xiaobo, et en observant les réactions chaleureuses en Chine et à l’étranger, à se mettre en accord avec le courant mondial ; la Chine doit entrer dans le courant principal des valeurs universelles et de la civilisation de l’humanité, et établir l’image d’un grand pays positif et responsable. Nous sommes convaincus que toute amélioration et toute bonne intention du gouvernement chinois sera accueillie par la compréhension et le soutien de tous, et poussera la société chinoise dans une direction pacifique. 

    Permettez-moi d’adhérer aux principes énoncés dans cette dernière lettre et de ne pas partager vos analyses sommaires sur la Chine. Même si vous l’habitez et que vous bénéficez d’une liberté d’expression que n’ont pas la majorité des Chinois.




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 9 octobre 2010 15:15

    Où étiez vous, et où sont vos écrits lorsque les chinois crevaient de faim et qu’une bonne de ces intellectuels se disaient maoïstes ?


    Alain

    J’allais vous poser la même question. Bizarre, non. 




  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 9 octobre 2010 09:12

    Alain


    - Si j’étais un de vos voisins, dans ce village paisible que vous habitez, 

    - si j’étais parmi ces quelques « intellos », que ceux-ci soient Chinois ou autres, qui adhèrent ou auraient adhéré au courant de changement de la Chine proposée par la Charte 08, signée depuis par plus de 10.000 Chinois, dont 300 personnalités,

    - si je ne partageais pas vos idées, et si j’avais la ferme opinion que vous avancez des vérités toutes fausses, pétries de profonds préjugés et peu enclines à l’objectivité, comme celle-ci : les aspirations du peuple sont très éloignées pour l’instant d’une quelconque volonté de changement, même si celui_ci est souhaitable, 

    - si j’avais l’intime conviction que votre statut de résident temporaire ou permanent de la Chine ne vous autorise en rien à parler au nom du peuple qui vous accueille et à condamner une opinion, contraire à la vôtre, du haut d’une autorité qui ne vous est conférée par aucun droit, et dont vous vous arrogez allègrement,
     
    - si je vous disais que vous faites injure à un homme, Liu Xiaobo, qui, par son courage autrement plus glorieux que vos mots. a payé de douze ans de sa vie en défendant une cause qu’il croyait juste, et qu’il ne mérite pas un commentaire comme celui-ci : que quelques penseurs que l’on ne risque pas de trouver aux premiers rangs des barricades, ni au rayon bricolage de Castorama

    - si j’avais souligné, dans un article, écrit de votre village, et approuvé le fait que Hu Jiwei, ancien rédacteur en chef du Quotidien du peuple, Li Pu, ancien numéro deux de l’agence Chine nouvelle, Dai Huang, un ancien journaliste de cette agence, et He Fang, membre de l’Académie chinoise des sciences sociales, ont, en janvier 2010, adressé une lettre ouverte aux plus hauts dirigeants du Parti communiste chinois pour plaider la cause de Liu Xiaobo.

    Aurais-je pu exprimer cette opinion sans crainte de perdre ma liberté ?

    Saviez-vous que Wei Jingsheng, qui a passé près de vingt ans dans les geôles chinoises pour avoir réclamé la liberté en 1979 sur une affiche lors du mouvement du Mur de la démocratie, a déclaré, depuis son exil américain, ne pas être d’accord avec l’attribution du Nobel à Liu Xiaobo, qu’il considère être un modéré prêt à collaborer avec le régime communiste ? « Des dizaine de milliers de Chinois auraient mérité le prix », a affirmé Wei Jingsheng, qui qest considéré comme le père de la dissidence chinoise. Il peut se trouver même parmi les dissidents une pluralité d’opinions qu’il faut savoir accueillir et apprécier. 

    Convenons en terminant qu’il ne faut pas puiser ses sources que dans le quotidien Global Times pour avoir accès à une pluralité d’opinions. 


  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 8 octobre 2010 19:10

    Alain


    Je n’ai aucun besoin de juger la qualité de vos commentaires ou de vous prêter quelque intention que ce soit. Vous défendez un point de vue. Vous le défendez âprement. Je le reconnais. Lorsque vous cesserez d’interpréter les commentaires de ceux ou celles qui ne partagent pas votre avis, vous deviendrez crédible. L’injure, je vous l’ai déjà dit, est l’apanage du faible. L’humanité n’est pas binaire : la Chine et le reste du monde. Il se trouve des penseurs et des gens d’action en Chine qui ont le mérite de défendre des idées. Comme vous. Au prix de leur liberté. Ce qui n’est pas votre cas, ni le mien. Je les respecte tout autant que je respecte vos convictions. Cela vous importe-t-il de le savoir ?

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv