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Patrick Adam

Patrick Adam

55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouest saharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français mort en 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel, ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli. Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan, intitulé : "De Smara à Smara".
 [décédé début décembre 2006]
 

Tableau de bord

  • Premier article le 07/02/2006
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Derniers commentaires



  • Patrick Adam Patrick Adam 3 novembre 2006 11:05

    @ JoséW

    Votre commentaire me confirme dans l’impression que j’ai formulée plus haut : ce sont les censeurs larvés qui crient le plus à la censure. La démocratie que vous prônez est celle qui se pratiquait autrefois dans les cirques romains. Ce n’est pas le sens de la mienne. Je le comprends, car ça fait deux fois que vous insistez sur le côté « ludique » d’Agora. Vous venez sur les fils pour vous défouler. C’est votre droit. Mais fort heureusement, il ne semble pas que ce soit un comportement généralisé.

    Comme l’a fait judicieusement remarquer Thucidide (même s’il n’est pas d’accord avec le principe que j’ai suggéré) cette méthode revêtirait plus de difficultés de manipulation pour l’auteur lui-même que pour les commentateurs car il dévoilerait ainsi rapidement son mode de fonctionnement et donc son honnêteté intellectuelle (terme que tout le monde ne semble pas connaître apparemment).

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 3 novembre 2006 10:10

    @ José W

    Il me semble plus judicieux d’avoir recours à un langage « bon enfant » que de vouloir immédiatement monter sur ses grands ergots en criant à la censure. L’expérience montre souvent que ce sont les personnes qui crient le plus au scandale qui se jettent dedans à la première occasion.

    Qu’un auteur participe à la « tenue » de son fil n’est en rien une censure, à partir du moment où la totalité des commentaires reste disponible. Votre point de vue est à sens unique (c’est une habitude). Vous prêchez pour la censure des lecteurs et pour voir l’auteur contraint de se résoudre à voir son travail pollué (et pourquoi pas replié) par n’importe quel commando intervenant sur le fil. Je comprends que vous soyez intéressé par ce mode de dictature qui, sous prétexte de démocratie, permet les pires manipulations...

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 3 novembre 2006 09:25

    @ José W

    L’idée, si vous m’avez bien lu, n’est pas de jouer au Grand Inquisiteur. Mais bon, relisez Dostoïevski et vous aurez l’explication de l’expression que vous utilisez de façon abuse.

    Le propre d’un média c’est de mettre face à face une rédaction et un lectorat. A partir du moment où on accepte ce principe, on accepte l’idée que tout texte n’est pas publié et que la rédaction de réserve le droit au contrôle de ce qui correspond à sa ligne éditorial et ce qui s’en détourne, voire peut lui nuire.

    Que l’auteur participe à la bonne tenue de son fil n’est pas un geste « policier » mais un geste de bonne tenue - rien n’étant supprimé sauf si les propos sont jugés injurieux ou tombant sous le coup de la loi par la rédaction. Cette méthode l’engagerait de façon très visible face à ses lecteurs et sa pratique ne manquerait pas d’influer leur point de vue sur son objectivité réelle ou fictive. Bien sûr, un esprit poussé à la suspicion et au double langage peut crier immédiatement au scandale et à la censure. Certains en font même un réflexe...

    Face à la pollution organisée, il n’est peut-être pas si sage que ça de demander aux pollueurs de faire le nettoyage.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 3 novembre 2006 06:27

    @ Carlo Revelli

    Félicitation d’avoir entrepris ce travail de nettoyage des écuries d’Augias qui s’imposait chaque jour un peu plus. Comme beaucoup, je pense que le nouveau procédé devra être testé pour montrer ou non son efficacité.

    Personnellement je rejoins l’opinion de Modo, reprise par Ernest Rougé. « La solution serait de laisser la part belle à l’auteur (et aux proprios hébergeurs), l’initiateur-créateur du fil : ce serait à lui avec le comité de rédaction éventuellement, d’aller au bout de sa responsabilité intellectuelle et de sévir en mettant en exergue les articulations et les compléments qui lui semblent pertinents. »

    En clair, pourquoi ne pas laisser l’auteur gérer avec la rédaction le fil que son texte a suscité, non en tant que censeur attitré mais en « ordonnateur » car il me semble que le vote « participatif » que vous voulez instaurer sera vite contourné par ceux qui agissent en bande et qui, à la seule vue d’un IP ou d’un PIC, voteront pour ou contre un texte sans même l’avoir lu.

    Les commentaires pourraient revêtir trois aspects : ceux laissés librement sur le fil, ceux repliés par la rédaction, ceux repliés par l’auteur. A cela, s’adjoindrait le vote pouce levé ou pouce baissé des autres intervenants (pourquoi pas avec une identification par pseudo).

    Ce système aurait l’avantage de montrer la part d’honnêteté intellectuelle de l’auteur et sa capacité à affronter un réel débat. Je prends un exemple. Tout le monde connaît ma relation conflictuelle avec Demian West. Mais, par son attitude de troller systématique, je regrette aujourd’hui de ne pas pouvoir affronter directement certains de ses arguments que je trouve parfois intéressants, sans avoir peur de soulever immédiatement un nuage de poussière polluante qui fera fuir tout le monde. Ainsi le simple fait d’avoir remisé un commentaire dans l’une ou l’autre catégorie envisagée plus haut pourrait apporter ou non la preuve d’une réelle envie de dialogue de l’auteur. Devenant gérant de son fil, il devrait réfléchir à deux fois avant d’envoyer un commentaire sur une voie de garage, car d’autres intervenants pourraient lui reprocher son manque d’ouverture d’esprit. D’où une forme de responsabilisation partagée.

    Un clic sur « commentaires repliés par la rédaction » indiquerait les limites de forme et de ton à ne pas dépasser et un clic sur « commentaires repliés par l’auteur » montrerait le champ sur lequel celui-ci accepte de débattre et donc sa capacité à engager un vrai débat avec un contradicteur. Je pense que nombre d’intervenants cliqueraient régulièrement sur le fil indiquant les propos qui « dérangent l’auteur » juste pour confirmer ou infirmer l’opinion qu’ils se font de lui et de ses idées.

    Quoiqu’il en soit, Agora restera encore longtemps un laboratoire d’expression en gestation. Ce qui en fait un outil irremplaçable dans le paysage médiatique actuel. Je pense que la réflexion que vous nous avez amenée par ces modifications ne peut que pousser certains intervenants à montrer un peu plus le sens des responsabilités.

    Patrick Adam

    PS - Dernier point : ne serait-il pas souhaitable que tous les intervenants fassent l’effort de se choisir un pseudo ? Il est très difficile de se reconnaître dans les IP. Souvent, on ne sait pas à qui on s’adresse. Et les pseudos ont l’avantage de dévoiler un peu de la personnalité de ceux qui se cachent derrière.



  • Patrick Adam Patrick Adam 3 novembre 2006 05:09

    @ ka

    Je ne faisais pas référence précisément à ce que tu as écrit mais dès qu’on parle d’éducation, on est obligé de tenir compte de l’identité que les parents veulent transmettre à leurs enfants. Il est évident aujourd’hui qu’un problème se pose pour certains familles musulmanes qui, aidées par des imams plus ou moins intégristes et des associations à la philosophie douteuse, font passer le message qu’on est musulman avant d’être français. C’est le plus grand problème auquel nous sommes confrontés si nous voulons lutter efficacement contre le communautarisme. Pour ce faire, de même que la société française a, en son temps, « refoulé » le christianisme loin des sphères de l’Etat, les intellectuels soucieux d’un « vivre ensemble » qui devient chaque jour plus problématique devrait aussi s’attacher à « refouler » l’islam et à le forcer à accepter la critique.

    C’est donc à la posture d’AClefeu que je faisais référence. Leur document est un manifeste communautariste et c’est dommage. Censé refléter les desiderata d’une « France abandonnée », il ne traite que de la jeunesse et qui plus est en accordant une large place à la jeunesse « d’origine » alors qu’il dénonce cette ségrégation. On n’en sort plus. Pas un mot sur les services à la vieillesse, aux malades, au nécessaire brassage des générations.

    Je ne sais pas si tu as pris connaissance du document, mais tache de le faire si tu as le temps en consultant leur site. Tu verras que la place des femmes arrive en dernière position (n° 11) et qu’en dehors de quelques concessions faites à l’idée d’émancipation physique, le texte n’offre aucune perspective de réelle émancipation intellectuelle. Les neuf doléances retenues s’appliquent à des femmes seules ou à des filles qui cherchent à jouir d’un minimum de liberté, mais aucune ne tient compte de la nécessité de pallier un déficit culturel qui coupe de nombreuses familles de la société française.

    Je me souviens d’un ouvrier marocain qui avait bénéficié du recoupement familial en 82 ou 83. Il vivait à Nice avec un de ses fils. Quand sa femme est venue le rejoindre, elle passait ses journées à la maison dans un quartier excentré, sans pouvoir se rendre dans un magasin ou profiter du moindre loisir si ce n’est pour visiter quelques-uns des membres de la famille qui vivaient eux aussi à Nice. Un jour, je lui ai proposé d’aller visiter la ville et je l’ai amené avec son fils voir l’église russe qui est un des monuments les plus intéressants à voir dans le pays. Je me souviens de son émerveillement. On aurait dit une petite fille qu’on sortait pour la première fois et qui voulait tout voir. Son fils (pourtant étudiant en DEA de biologie) était mal à l’aise. Quand je les ai raccompagnés il m’a dit que j’avais eu tort d’amener sa mère dans une église et que son père ne serait pas content...

    Je pense que les femmes musulmanes sont avides de savoir mais je n’entends jamais parler d’association qui œuvre à leur en communiquer. Toutes les associations parlent de cuisine, de couture, de traditions. Pourquoi aucune d’entre elles n’organise de visite au Louvre ou sur les bords de Marne (par exemple) pour montrer à ces femmes ce qu’est la culture française. Je pense qu’elles seraient plus à même que des « éducateurs » pour diffuser cette « francité » dont tout le monde parle sans trop savoir sur quelles bases culturelles elle repose.

    Pour ce qui est de l’Aïd, là aussi mon propos cherchait à mettre le doigt sur l’écart culturel que les fêtes musulmanes représentent pour un Français vivant depuis longtemps dans le symbole et confronté à des rites de sang qui nous paraissent d’un autre âge. Je n’ai pas voulu opposer les deux Aïd, mais souligner que les invitations auxquelles nous avons assistées, il y a peu lors du petit Aïd, ne semblent pas être possibles pour l’Aïd el Kébir. Et c’est pour souligner ce fossé culturel difficile à combler. Je ne cherche pas à savoir quel Aïd est plus important que l’autre. Mais l’un est de toute évidence plus « présentable » que l’autre. Sans parler des trafics qu’il occasionne et qui ne peuvent que choquer ceux qui sont plus ou moins au courant de ces trafics qui s’étalent chaque année à la une des journaux.

    Quand je parle de « masse financière » c’est aussi pour souligner le hiatus qui existe entre la proclamation d’une fête censée corriger (au moins momentanément) des inégalités, et qui en fait la plupart du temps les accroît... A méditer sereinement. Au Maroc on dépense 1,5 milliards d’euros pour acheter des moutons au moment de l’Aïd... Je veux dire que n’importe quel quidam qui s’interroge sur le sens d’une telle fête ne peut manquer de se poser des questions qui débouchent sur des murs d’incompréhension. Pourquoi tant d’argent pour manger un bout de viande en famille ?... Alors : Quid de l’œucuménisme dont parle le document d’ACle feu ? Tu crois sincèrement qu’il est souhaitable que l’Etat impose aux professeurs d’enseigner à toute une classe qu’il est normal et valorisant d’égorger un mouton une fois par an...

    Ce qui m’intéresse dans ce cas, c’est une fois encore un problème culturel qui nécessite une réflexion approfondie de tous qui veulent sincèrement faire vivre ensemble des gens d’origine différente. J’attendais du document d’AClefeu qu’il pose quelques jalons dans ce sens, et j’ai été surpris et déçu que ce ne soit pas le cas. Au contraire. Il semble renforcer le communautarisme et nous l’avons bien vu lors de l’émission « Ripostes ».

    A part ça, je n’ai évidement pas célébré Halloween. Je n’ai aucune affinité pour cette fête d’importation que les américanophiles ont tenté d’imposer à la société française avec la complicité des médias vendus à la publicité. Heureusement ils se sont plantés et le pays semble avoir bien résisté. Que les Américains nous foutent la paix avec leur basket, leur base-ball, leur rugby de débiles. Je préfère voir les gens jouer à la pétanque, au bridge, faire de la varappe, danser du tango ou du flamenco.

    Bien à toi. Patrick Adam

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